En 2021, l’antiracisme a vu apparaître l’étrangeté de l’anti-antiracisme, écrit Mohammad-Mahmoud Ould Mohamedou, professeur d’histoire et politique internationales à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève.
Au lendemain du meurtre du citoyen américain George Floyd par le policier de Minneapolis, Derek Chauvin, en mai 2020, le mouvement Black Lives Matter – initié en 2013 dans le contexte de l’assassinat, à Miami, de l’adolescent Trayvon Martin et d’autres épisodes similaires récurrents à l’égard de jeunes Afro-Américains – avait redoublé d’ampleur. Une vague internationale d’indignation avait abouti à la mise en exergue de la question du racisme. A travers le monde, les manifestations spontanées – à Genève, 10 000 personnes avaient marché le 10 juin 2020 – et les initiatives diverses s’étaient multipliées, notamment parmi les jeunes.
Lire la suite ici. L’article original a été publié dans “Le Temps” le 18 janvier 2022.
Mohamed Mahmoud Mohamedou
Executive Education Director and Professor of International History and Politics at the Graduate Institute Geneva
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